1 février 2017
Spartium junceum
Deux heures encore passées hier à couper et brûler les genêts devenus trop grands et déplumés. Travail simple, répétitif, dans un grand silence sous le ciel gris. Seulement, quand le feu s'empare des rameaux verts, une explosion de craquements, comme les pétards du nouvel an chinois. Grand silence aussi dans la tête. La tâche est simple mais impose à chaque instant de minuscules choix, elle installe l'esprit dans une sorte de vide agréable, anesthésié, dont il est difficile de sortir, même quand les muscles font mal.
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